ARTICLE 325 PUBLICITE FONCIERE. Extraits cadastraux. - Document d'arpentage. (Rép. Sec. d'Etat au Budget, 27 mars 1957) Question. - M. Pierre Ferrand expose à
M. le Secrétaire d'Etat au Budget que son administration exige
un géomètre agréé pour toutes ventes de terrain
ou propriétés à délimiter. Or, il arrive souvent
que, dans nos campagnes, des parcelles de terrain de peu de valeur sont
à délimiter et la venue de ce géomètre agréé
cause des frais considérables, peu en rapport avec la valeur du
terrain. Il serait donc bon de supprimer cette intervention de géomètre
agréé et de s'en tenir aux formalités antérieures,
afin d'éviter des frais inutiles et, parfois, de longs retards,
la désignation du géomètre agréé ne
pouvant avoir de justification que lorsque les parties en cause n'ont
pu trouver un terrain d'entente. Il lui demande s'il ne juge pas une telle
réforme opportune et possible. Réponse. - L'exigence, en cas de
changement de limite de propriété, d'un document d'arpentage
dressé par une personne qualifiée, préalablement
à la passation de l'acte réalisant ce changement, répond
au double souci d'assurer, dans l'intérêt des tiers et des
parties elles-mêmes, l'identification certaine des parcelles modifiées,
dans les actes sujets à publicité, et la concordance rigoureuse
des documents tenus respectivement, selon leur compétence propre,
par le Service du Cadastre et par le Service des Hypothèques. Pour
les terrains de faible valeur, il n'est généralement exigé
qu'une simple esquisse, susceptible d'être établie rapidement
et à peu de frais, lorsque les parties indiquent elles-mêmes
au géomètre les conditions de fractionnement de la partie
modifiée (Journal Officiel, 27 mars 1957. Déb. Ass.
Nat., p. 1878). Annoter : C.M.L., 2° éd., n° 490-A gd
(feuilles vertes).
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