ARTICLE 1397 RADIATIONS. Mainlevée administrative. Question. - Une créance fiscale,
garantie par une hypothèque légale du Trésor, n'a
été ni payée, ni annulée. Cependant, dans
un acte emportant consentement à la radiation, le receveur principal
des impôts chargé du recouvrement fait sienne l'appréciation
- portée par le Directeur départemental des services fiscaux
dans une note de service - selon laquelle le débiteur qui est poursuivi
en tant que caution souffrait à l'époque de graves troubles
mentaux et qu'il n'avait pu dès lors, souscrire valablement l'engagement
de satisfaire, en cas de défaillance du débiteur principal,
à l'obligation incombant à ce dernier. Le conservateur peut-il,
sans courir de risque, accepter de radier ? Réponse. - Eu égard à
l'objet et à l'étendue des pouvoirs de juridiction contentieuse
dévolus aux Directeurs départementaux des services fiscaux,
cette appréciation ne peut qu'être regardée comme
venant d'un agent public habilité à la formuler. Comme, d'autre part, il ne saurait appartenir au conservateur
de s'enquérir du mérite d'une telle prise de position, il
ne paraît exister aucun risque à opérer la radiation
demandée.
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